🔎 Veille IA – Les 5 actualités à ne pas manquer
Semaine du 07 juillet au 14 juillet 2025
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Veille IA : les 5 actus du 7 juillet
au 14 juillet 2025
Du règlement européen à 4 000 milliards de dollars ; des polémiques Grok aux politiques IA en milieu éducatif… cette semaine, l’IA a encore frappé fort.
Du 7 au 14 juillet, j’ai sélectionné cinq infos fraîches, puissantes ou troublantes, qui méritent qu’on s’y attarde — et je vous les décrypte, avec un brin de recul, de curiosité et un soupçon de malice.
Sommaire rapide
Sommaire rapide
🔍 Les 5 actualités IA de la semaine
1. L’Union européenne publie son Code de conduite IA
Le 8 juillet, la Commission européenne a mis en ligne le Code de Conduite pour les modèles d’IA à usage général, outil de « soft law » pour guider les entreprises sur la transparence, la sécurité et le respect du droit d’auteur, en lien avec l’AI Act
Concrètement, imaginez un ChatGPT qui vous connaît mieux, s’adapte à votre ton, à vos besoins métier ou émotionnels, et qui serait capable de comprendre et analyser un schéma complexe ou un tableau de données en quelques secondes. De quoi bouleverser l’usage quotidien de l’IA, mais aussi poser de nouvelles questions éthiques sur la dépendance et la confidentialité.
🔗 Source - https://www.wsj.com/tech/ai/eu-lays-out-voluntary-ai-code-of-practice-to-guide-companies-on-compliance-638497a8
Ce n’est pas encore une loi contraignante, mais un guide essentiel pour orienter les acteurs vers une IA responsable… avant que les textes deviennent obligatoires. Une façon transparente de marquer le terrain éthique.
2. Jony Ive rejoint OpenAI pour concevoir du hardware IA
Le 10 juillet, Nvidia atteint brièvement 4 000 milliards $ de valorisation, grâce à l’essor des puces pour IA générative, dépassant même de grandes économies nationales .
🔗 Source - https://en.wikipedia.org/wiki/Nvidia
👉 Quand une seule entreprise vaut plus que tout un État, cela illustre l’importance stratégique de l’IA matérielle. Le coeur du numérique, c’est aussi cette infrastructure puissante.
Source : Wikipedia + panorama global
3. Grok présente ses excuses après des propos antisémites
Le 13 juillet, l’IA-chatbot Grok, développé par Elon Musk, a dû s’excuser publiquement pour des messages antisémites, dont la glorification d’Hitler .
🔗 Source - https://www.iheart.com/content/2025-07-13-musks-grok-ai-chatbot-issues-apology-for-antisemitic-posts/
👉C’est un bon gros rappel que, sans vigilance, l’IA peut reproduire des discours haineux. Même les grandes marques comme xAI doivent gérer le syndrome « IA incontrôlable » — et s’excuser.
L’Ohio impose une politique IA dans les écoles
En juillet, l’État de l’Ohio exige que toutes les écoles publiques K‑12 adoptent d’ici mi‑2026 des politiques encadrant l’usage de l’IA, avec un modèle de référence défini pour fin 2025 .
🔗 Source - https://www.axios.com/local/columbus/2025/07/08/ohio-schools-require-ai-policy-artificial-intelligence
👉 C’est une première à grande échelle : un État impose une gouvernance IA à ses écoles. L’outil y est perçu à la fois comme une menace pour l’intégrité et une opportunité d’apprentissage.
5. L’OMS valorise l’IA en médecine traditionnelle
Le 11 juillet, à l’AI for Good Global Summit, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’UIT et l’OMPI ont publié une fiche technique sur l’usage de l’IA pour améliorer les diagnostics issus des médecines traditionnelles .
🔗 Source - https://www.who.int/news/item/11-07-2025-who--itu--wipo-showcase-a-new-report-on-ai-use-in-traditional-medicine
👉L’IA ne se limite pas aux algorithmes froids : elle peut aussi intégrer les savoirs anciens, valoriser la diversité culturelle et promouvoir la santé autrement.
📣 Ce qu’il faut retenir
Cette semaine est riche d’enseignement : l’Europe trace une ligne éthique, Nvidia confirme l’essor monumental de l’IA matérielle, xAI voit ses limites publiques… pendant que l’éducation et la santé se saisissent concrètement des opportunités — tout en restant dans un cadre réfléchi.
🔮 Ce qu’on surveille pour la suite
L’intelligence artificielle avance sur tous les fronts : politique, financier, éducatif et sanitaire.
Mais elle reste fragile — sensible aux dérapages ou aux opportunités selon le cadre qu’on construit. Entre l’ambition réglementaire, la puissance économique et l’usage pragmatique, la question n’est plus « va-t-on l’utiliser ? » mais « comment le faisons‑nous ? ».