30 janvier 2025 : IA et Entreprises
Retour sur la Conférence du Club TGS à la CCI Vendée
Hier soir, le 30 janvier 2025, j’ai eu la chance d’être invité par Jérôme Tognini à la conférence sur l’Intelligence Artificielle (IA) organisée par le Club TGS à la CCI Vendée. Je les remercie pour cette opportunité qui m’a permis d’élargir mes perspectives sur les enjeux de l’IA, tant sur le plan entrepreneurial que sociétal. Voici un bref compte-rendu de ce qui s’est dit et partagé au cours de cette soirée riche en échanges.
Intelligence Artificielle et Entreprises
L’Intelligence Artificielle (IA). Un terme à la fois fascinant et effrayant. Faut-il y voir la promesse d’une révolution ou la menace d’une bombe à retardement ? Lors de la rencontre du Club TGS France en Vendée, l’échange d’idées entre experts, chefs d’entreprise et représentants institutionnels a permis d’éclairer un peu plus cette technologie qui redessine nos quotidiens. Sans livrer de vérité absolue, cette soirée a offert de belles perspectives et des pistes de réflexion pour avancer.
Une saison de débats et d’analyses
Depuis le mois d’octobre, le Club TGS France dissèque l’IA sous toutes ses coutures. Pour ce deuxième rendez-vous, cap sur la CCI de Vendée. Autour de la table, des entrepreneurs, des spécialistes et des acteurs publics venus partager leurs expériences, leurs incertitudes et leurs succès. L’ambition ? Défricher le terrain, identifier les opportunités et repérer les écueils avant de s’y frotter.
2025 : L’IA, pivot des grandes mutations
Christophe, de TGS France, a planté le décor : l’année 2025 constituera un tournant majeur pour l’IA. Dans un univers économique chamboulé, ignorer cette technologie ne paraît plus envisageable. Cette rencontre a donc réuni chefs d’entreprise, chercheurs et institutions pour croiser leurs visions et leurs attentes face à ce bouleversement en marche.
Atout ou menace pour les entreprises ?
On pourrait comparer l’IA à une perceuse : placée entre de bonnes mains, elle produit des miracles ; entre de mauvaises, elle devient dangereuse. Plusieurs intervenants ont illustré, exemples à l’appui, l’impact concret de l’IA au quotidien :
- Landry Maillet, dirigeant d’ABCM Solutions, qui manie l’IA comme un outil de travail quotidien.
- François-Guillaume Ribreau, serial-entrepreneur et cofondateur de getnatalia.com, dont l’IA vocale et email vise à simplifier la tâche des équipes et optimiser la relation client.
- Romain Chevillon, directeur de l’IUT de La Roche-sur-Yon, expert dans l’IA appliquée à la musique et l’analyse des données sonores.
- Guillaume Chateau, consultant numérique à la CCI Vendée, spécialiste en transformation digitale.
- Nathalie Gosselin, adjointe au numérique à La Roche-sur-Yon, qui s’intéresse à l’intégration de l’IA dans les services publics.
La soirée, animée par Mohammed Abdouni, secrétaire général de la CPME, s’est articulée autour d’un échange vif et rythmé, ponctué de nombreux questionnements .
Souveraineté des données : la France en retard ?
S’il est un sujet qui a fait l’unanimité, c’est bien celui de la souveraineté des données. Les chiffres ont de quoi faire grincer des dents : pendant que les États-Unis investissent 100 milliards de dollars pour soutenir l’IA, la France doit se contenter de 5 milliards. Peut-on réellement rivaliser avec les géants américains et chinois ? Le défi est immense.
Toutefois, au milieu de ces constats parfois peu encourageants, un intervenant a tenu à mentionner Mistral, cette jeune pousse française dont on attend beaucoup. Son ambition ? Développer des modèles d’IA capables de tenir tête aux grands acteurs mondiaux et, pourquoi pas, redorer le blason tricolore.
Penser l’IA avec une conscience écologique
Évoquer l’innovation, c’est bien. Ne pas ignorer ses dérives, c’est mieux. Or, l’IA présente un impact écologique loin d’être anodin. Entre data centers gloutons en énergie et modèles entraînés à coups de calculs intensifs, la facture carbone grimpe vite. Il semble donc impératif d’intégrer la question environnementale dans la réflexion autour du développement de l’IA, si l’on veut rendre la technologie plus responsable.
Mon regard personnel; une soirée riche, un léger goût d’inachevé
En définitive, ce Club TGS France fut un rendez-vous intéressant, en particulier sur la problématique de la souveraineté des données et l’impact environnemental de l’IA. Toutefois, un petit bémol : le manque de démonstrations concrètes. Quelques exemples ont été cités, mais on en aurait voulu plus!!
Pour autant, ces discussions restent importantes. Les échanges nous aident à avancer pas à pas dans ce labyrinthe numérique. Cette soirée a été une source d’inspiration ; reste maintenant à concrétiser l’idée qui fera la différence… mais c’est une autre histoire !