🔎 Veille IA – Les 5 actualités à ne pas manquer

On l’attendait depuis des mois : GPT‑5 pourrait être officiellement annoncé dès juillet. Selon Tom’s Guide et AI Magazine, cette version offrirait une compréhension contextuelle plus fine, un raisonnement logique amélioré (limitation des fameuses « hallucinations »), une prise en charge multimodale avancée (texte, image, audio, vidéo) et des options de personnalisation inédites pour les utilisateurs professionnels et grand public.

Concrètement, imaginez un ChatGPT qui vous connaît mieux, s’adapte à votre ton, à vos besoins métier ou émotionnels, et qui serait capable de comprendre et analyser un schéma complexe ou un tableau de données en quelques secondes. De quoi bouleverser l’usage quotidien de l’IA, mais aussi poser de nouvelles questions éthiques sur la dépendance et la confidentialité.

Sir Jony Ive, le célèbre designer d’Apple derrière l’iPhone et le MacBook, a rejoint OpenAI via sa nouvelle startup LoveFrom (et le projet secret « io ») pour concevoir un hardware natif IA. L’objectif ? Créer un objet physique pensé dès sa conception pour accueillir un système d’intelligence artificielle embarquée. Sam Altman souhaite que l’interaction avec l’IA devienne aussi naturelle qu’utiliser un smartphone, sans interface compliquée ni écran surchargé. Certains imaginent déjà un assistant personnel IA élégant et minimaliste, un peu comme Jarvis dans Iron Man, mais qui tiendrait dans la main ou se poserait sur votre bureau comme un bijou high-tech.

Alors que le règlement européen sur l’intelligence artificielle (AI Act) entrera en vigueur début 2026, la Commission a annoncé que le Code de pratique, censé aider les entreprises à se conformer aux nouvelles obligations, ne serait prêt que fin 2025 au lieu de mai. Ce document devait fournir des recommandations pratiques sur la gouvernance des données, la transparence, l’explicabilité et la gestion des risques IA. Ce report laisse de nombreux acteurs européens dans le flou, notamment les PME et startups qui redoutent des coûts d’adaptation importants sans guide clair.

Meta a lancé un plan de recrutement massif au sein de ses « Superintelligence Labs », offrant des packages atteignant 300 millions de dollars sur 4 ans aux meilleurs chercheurs en IA du monde. L’objectif : rattraper et dépasser OpenAI et Google DeepMind dans la course au modèle généraliste le plus puissant. Ces Labs se concentreront sur le développement d’architectures IA capables d’un raisonnement général et d’une autonomie croissante. Certains experts parlent déjà d’une « course à la bombe nucléaire cognitive » tant les enjeux sont immenses : leadership économique mondial, mais aussi risques existentiels.

Le groupe d’activistes PauseAI a organisé une manifestation devant le siège londonien de Google DeepMind, dénonçant la publication du modèle Gemini 2.5 Pro sans consultation publique ni comité d’évaluation externe. Ils reprochent à Google d’avoir « rompu ses promesses » en matière de sécurité et d’éthique, et réclament la suspension des projets de superintelligence tant qu’un cadre global n’est pas mis en place. Pour DeepMind, ces protestations ternissent son image de « pionnier IA responsable » et montrent l’émergence d’une véritable contestation citoyenne organisée contre les GAFAM IA.