🔎 Veille IA – Les 5 actualités à ne pas manquer

Semaine du 8 au 15 septembre 2025

Intelligence artificielle et métier

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Tu sais, il y a des semaines où j’aimerais te dire : « RAS côté IA, prends un thé, lis un bon roman, tout va bien. »
Mais non. L’intelligence artificielle continue de cavaler, comme un ado sous Red Bull, avec des projets scientifiques futuristes, des menaces cyber qui filent la chair de poule, et des politiques publiques qui avancent à la vitesse d’un escargot syndicalisé.

En France ? On observe, on murmure, on fronce les sourcils. Et parfois — miracle — on agit.

Allez, viens. Voici les 5 actus IA que tu ne peux pas rater cette semaine. Même si t’as pas dormi depuis dimanche.

🔍 Les 5 actualités IA de la semaine

1. OpenAI veut jouer les Einstein 2.0

Alors voilà : OpenAI, jamais en manque d’idées ambitieuses (ou de budgets colossaux), a lancé « OpenAI for Science ». En gros : transformer l’IA en assistant de recherche super-costaud. Pas juste te faire une fiche de lecture de “La Recherche”, non. L’IA pourrait elle-même formuler des hypothèses scientifiques, résoudre des équations, modéliser des molécules, etc. Bref, devenir une espèce de doctorant modèle (sans pause café ni grève universitaire).

🔗 Source - https://www.tomsguide.com/ai/openai-launches-openai-for-science-initiative-to-build-the-next-great-scientific-instrument-heres-what-we-know

– Si ça marche, les labos pourraient bosser 10x plus vite… sauf que bon, c’est OpenAI, pas exactement des philanthropes.
– En France, certains chercheurs regardent ça avec un œil mi-fasciné, mi-suspicieux. Le CNRS, l’INRIA, le CEA : tout le monde gratte sur le sujet, mais à l’européenne (comprendre : avec éthique, lenteur et PowerPoint).
– Et toi, t’as un projet de thèse ? File-lui un GPT, on verra qui craque en premier.

2. L’IA comme outil de cyberattaque : Black Mirror, mais sans le pop-corn

Tiens-toi bien : des IA autonomes capables de lancer des attaques “zero-day”, c’est plus de la science-fiction. C’est demain matin. Ces petites merveilles apprennent à exploiter des failles avant même qu’on les découvre. C’est comme si ton antivirus s’endormait pile quand le voleur débarque, sauf que le voleur est un script qui apprend, s’adapte, et revient avec des potes.

🔗 Source - https://www.axios.com/newsletters/axios-ai-plus-eafb70c7-71fb-4dab-ba52-5006df10529e

– Le bon vieux pare-feu ? Autant pisser dans un violon. Il va falloir penser IA contre IA.
– En France, l’ANSSI a lancé des cellules de crise sur le sujet. Tu sens la tension monter chez les RSSI… et les assureurs.
– L’IA peut être un outil, un jouet… ou une arme. Là, c’est plutôt la 3e option. Et sans la moindre clause de conscience.

3. Gouvernance de l’IA en France : tout le monde en parle, personne n’écoute

Le débat sur la gouvernance des systèmes d’IA ? Officiellement lancé. Officieusement enterré sous des piles de rapports.
Cette semaine, quelques bribes ont fuité : une potentielle loi pour obliger les administrations à publier leurs algos. Et aussi, des désaccords sur les outils US utilisés dans les ministères (genre : « on veut de la souveraineté, mais OneDrive c’est pratique »).

🔗 Source - https://www.cgspam.org/weekly-digest-on-ai-and-emerging-technologies-8-september-2025

– Transparence, souveraineté, éthique… les grands mots sont là, les actes moins.
– La France veut encadrer l’IA, mais n’ose pas fâcher ses partenaires commerciaux.
– En gros : ça discute beaucoup, ça décide peu. Du théâtre d’ombres.

4. L’IA s’expose à San Francisco (et c’est pas que joli-joli)

Une expo sur l’IA, mais version art engagé. À l’Exploratorium de San Francisco, “Adventures in AI” montre des visages générés par IA, des scénarios absurdes, des installations qui grattent là où ça fait mal. Pas de solution miracle, mais une vraie mise en perspective : et si l’IA modifiait nos imaginaires bien plus vite que nos métiers ?

🔗 Source - https://www.axios.com/2025/09/10/san-francisco-ai-exhibit-exploratorium-museum

– On parle enfin de ce que l’IA fait à nos représentations, pas juste à nos data.
– Le public sort fasciné, inquiet, parfois un peu écoeuré (bref, une vraie expo).
– En France, on en veut des comme ça. Vivement 2026, que la Gaîté Lyrique sorte le grand jeu.

5. IA frugale : moins de watts, plus de cerveau ?

On finit sur une note un peu technique, mais essentielle : l’IA devient moins gourmande. De nouveaux modèles moins énergivores émergent, avec des performances solides. À Paris-Saclay, on tente de rendre l’IA médicale lisible (comprendre : “Pourquoi cette prédiction ?”). Bref : l’ère des usines à gaz semble doucement s’essouffler.

🔗 Source - https://medium.com/@CherryZhouTech/ai-news-september-6-12-2025-10-biggest-ai-breakthroughs-you-need-to-know-a94e401e43e5

– L’efficacité énergétique devient un vrai critère dans le design des modèles IA.
– L’explicabilité n’est plus une option, surtout en santé.
– La France a de belles cartes. Il serait temps de les jouer autrement qu’en consultant PowerPoint.

📣 Ce qu’il faut retenir

Bon, cette semaine, on aura eu droit à un joli mélange : des rêves de science augmentée, des cauchemars de cybersécurité, un peu de théâtre politique à la française, une expo qui fait mouche à San Francisco… et quelques signes que l’IA pourrait, peut-être, commencer à consommer moins de jus que mon grille-pain.

Mais au fond, ce que je retiens surtout, c’est qu’on avance tous à tâtons. Les chercheurs, les artistes, les politiques, toi, moi. Il n’y a pas de ligne droite dans cette histoire. Juste des bifurcations à chaque virage. Et parfois, une IA qui nous souffle à l’oreille des choses qu’on n’avait pas envie d’entendre.

Allez, à lundi prochain. D’ici là, garde un œil sur les actus, et l’autre sur ce que ça change vraiment dans ta vie.

🔮 Ce qu’on surveille pour la suite

  • – 🧪 OpenAI for Science : l’IA se rêve chercheuse. L’Europe observe.
    – 🔐 Les cybermenaces dopées à l’IA se précisent : l’alerte est lancée.
    – 🇫🇷 En France, le débat sur la gouvernance IA commence (doucement) à sortir du bois.
    – 🎭 L’IA s’invite dans l’art pour questionner nos imaginaires : vital.
    – 🌱 Côté tech, la sobriété et l’explicabilité deviennent des priorités. Enfin.