🔎 Veille IA – Les 5 actualités à ne pas manquer
Semaine du 7 avril au 21 avril 2025
✍️
L’IA en ébullition : les 5 actus à ne pas manquer cette semaine
Bonjour à toutes et à tous,
On se retrouve comme chaque lundi (vous avez cru y échapper ?) pour ce petit tour de piste des actus IA les plus croustillantes de la semaine. Et croyez-moi, il y a du lourd, du très lourd. Entre un procès qui vire au règlement de comptes façon Silicon Valley, une IA chinoise qui fait tout sauf le café, et des alertes sur les algorithmes publics, on a de quoi réfléchir… ou paniquer (au choix).
Allez hop, on fait le plein de neurones. Et de recul aussi, parce qu’on n’est pas des machines.
Sommaire rapide
Sommaire rapide
🔍 Les 5 actualités IA de la semaine
📰 La startup Monica a balancé Manus, un agent IA censé bosser tout seul sur des projets complexes — du genre à te coder un jeu vidéo entre deux cafés. Testé en live sur YouTube, le bidule s’active en mode terminal comme un vrai geek.
👉 On n’est plus sur du “chat”, là. Si ça marche vraiment, c’est un premier pas sérieux vers une IA généraliste. Et un bon gros signal pour les freelances tech…
📰 Elon Musk poursuit OpenAI, OpenAI contre-attaque : ambiance Dallas chez les pionniers de l’IA. Le cœur du clash ? Musk les accuse d’avoir trahi la mission “non lucrative” d’origine en bossant trop près de Microsoft.
👉 Si même les créateurs de l’IA ne sont pas d’accord sur ce qu’elle doit devenir, comment voulez-vous qu’on s’y retrouve, nous ? Et si ça finit comme Twitter, accrochez-vous.
📰 L’Education nationale s’était emballée pour MIA Seconde, un assistant IA censé aider les lycéens. Problème : face à des outils comme ChatGPT, l’élève dépasse vite le maître. Frustrations, bugs, manque d’adaptabilité.
👉 Mettre une IA “figée” dans un système scolaire déjà sous pression ? Mauvais timing, mauvaise stratégie. Et comme souvent, les profs trinquent.
📰 Le rapport est tombé : les algorithmes utilisés dans les services publics sont opaques, parfois injustes, et franchement pas si intelligents que ça. Des erreurs d’attribution d’aides ou de notes qui foutent la vie en l’air, sans possibilité d’appel clair.
👉 Quand l’IA devient juge et partie dans l’accès à des droits, on frôle le cauchemar bureaucratique 3.0. L’État a une responsabilité, et là, il est à la traîne.
📰 À l’occasion du Sommet pour l’action sur l’IA, la France a lancé “Current AI”, une initiative pour développer une IA éthique, open source et orientée bien commun. Budget de départ : 400 millions d’euros. Rien que ça.
👉 L’Europe veut jouer sa carte face aux mastodontes US et chinois. Reste à voir si l’éthique attire les talents… et les résultats.
📣 Ce qu’il faut retenir
On a beau dire, l’intelligence artificielle ne dort jamais. Et cette semaine, elle nous l’a encore prouvé : entre procès hollywoodien, agents autonomes made in China et ambitions européennes un peu en robe blanche, un parfum de dystopie flotte dans l’air… mais avec option open source, s’il vous plaît.
Est-ce qu’on avance ? Clairement. Est-ce qu’on fonce tête baissée ? Aussi. Entre innovations techniques bluffantes et cadres juridiques encore au stade de PowerPoint, l’écart se creuse, et nous, pauvres humains, on regarde tout ça les yeux mi-fascinés, mi-froncés.
Mais plutôt que de paniquer, on prend le temps d’observer. De comprendre. De s’équiper (intellectuellement, hein). Parce que le monde qui arrive sera peut-être rempli d’algorithmes… mais il n’aura toujours que nous pour les apprivoiser.
Et toi, qu’est-ce que tu en penses ? Tu vois l’IA comme une aide… ou un casse-tête programmé ?
🔮 Ce qu’on surveille pour la suite
- Manus nous montre un futur où l’IA n’est plus assistante… mais chef de projet.
- Musk et OpenAI règlent leurs comptes en public — et ça sent le divorce post-GAFAM.
- L’école teste l’IA et se prend les pieds dans le tapis.
- Les algorithmes publics sont des boîtes noires qu’on doit ouvrir d’urgence.
- L’Europe tente une IA à visage humain : on applaudit l’intention, on surveille l’exécution.
